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Columbus Gold rejoint les signataires du Code international de gestion du cyanure. Précisions sur la législation de l'Union européenne relative à l'utilisation du cyanure dans l'extraction aurifère

November 20, 2018

Vancouver, C.-B., Canada, 20 novembre 2018. Columbus Gold Corp. (CGT : TSX, CGTFF : OTCQX) (« Columbus ») annonce avoir signé le Code international de gestion du cyanure (le « Code relatif au cyanure »), et apporte des précisions sur la législation européenne relative à l’utilisation du cyanure dans l’extraction de l’or. La Guyane, en tant que région française, est partie intégrante de l’Union européenne.

Columbus rejoint les signataires du Code international relatif au cyanure

L’Institut International de Gestion du Cyanure (IIGC) a annoncé le 1er novembre 2018 avoir accepté la demande de Columbus de devenir signataire du Code relatif au cyanure. La joint-venture « Compagnie Minière Montagne d’Or » (44,99 % Columbus / 55,01 % Nordgold) est également devenue récemment signataire. Ces engagements sont importants pour l’acceptation de la mine d’or Montagne d’Or, située en Guyane. Le Code relatif au cyanure a été élaboré par un comité directeur constitué de plusieurs parties prenantes sous l’égide du Programme des Nations Unies pour l’environnement. Il vise à compléter les obligations existantes établies par les lois et règlements du pays de l’exploitation. L’adhésion des industriels se fait sur la base du volontariat.

En devenant signataires, Columbus et Compagnie Minière Montagne d’Or se sont engagées à respecter les principes du Code relatif au cyanure et à appliquer ses normes. Elles se sont également engagées à se soumettre à un audit de vérification des exploitations, les certifications étant réalisées par des auditeurs tiers indépendants, dans l’année suivant la première livraison de cyanure dans les exploitations concernées et tous les trois ans ensuite. Les exploitations seront certifiées si elles sont jugées conformes au Code relatif au cyanure. La certification leur sera retirée si l’IIGC estime qu’elles ne le respectent plus.

La Commission européenne confirme que sa législation sur l’utilisation du cyanure dans l’extraction de l’or est adaptée *

Ayant eu connaissance d’allégations faisant état de normes de l’Union européenne interdisant le cyanure dans l’extraction de l’or sur son territoire, Columbus désire clarifier ce point sans équivoque : IL N’EXISTE AUCUNE INTERDICTION D’UTILISATION DU CYANURE DANS L’EXTRACTION DE L’OR ÉMANANT DE L’UNION EUROPÉENNE.Les technologies de traitement des minerais à base de cyanure pour l’extraction de l’or et de l’argent sont actuellement utilisées dans les mines de nombreux pays membres de l’Union européenne, notamment la Finlande, la Suède, la Bulgarie, l’Irlande, l’Espagne et la Grèce.

Pour plus de clarté, une résolution appelant à une interdiction générale de l’utilisation des technologies de traitement des minerais à base de cyanure dans l’Union européenne a été proposée par le Parlement européen en mai 2010. La Commission européenne a rejeté la proposition. Le commissaire européen à l’environnement, alors M. Potočnik, a publié en juin 2010, au nom de la Commission, le communiqué suivant :

« La résolution du Parlement appelant à une interdiction générale de l’utilisation des technologies de traitement des minerais à base de cyanure dans l’Union européenne a retenu toute l’attention de la Commission européenne.

Après analyse approfondie de la question, la Commission européenne considère qu’une interdiction générale du cyanure dans les activités d’extraction minière n’est pas justifiée, tant d’un point de vue environnemental que sanitaire. La législation existante, notamment relative à la gestion des déchets d’extraction (Directive 2006/21/EC[1]) contient des exigences précises et strictes garantissant un niveau approprié de sécurité des installations de gestion des déchets d’extraction. Les valeurs limites de stockage du cyanure telles que définies dans la directive sont les plus contraignantes possible et, dans la pratique, comprennent une étape de destruction du cyanure utilisé avant son stockage.

Faute de meilleures technologies alternatives (au sens environnemental), une interdiction générale de l’utilisation du cyanure comprendrait la fermeture de mines existantes exploitées dans des conditions de sécurité, ce qui nuirait à l’emploi sans générer de valeur ajoutée pour l’environnement ou la santé.

La Commission européenne entend continuer à suivre de près les éventuels progrès technologiques de ce secteur afin d’être certaine que, conformément à ce qui est requis par la directive, « les meilleures techniques disponibles » soient appliquées dans la pratique.

Par ailleurs, la Commission européenne considère que l’application totale de la directive par les États membres devrait être la priorité. En tant que gardienne du traité, la Commission européenne entend prendre toutes les mesures nécessaires relevant de ses attributions afin de garantir que la directive soit pleinement et correctement appliquée dans la pratique. »

En mars 2017, le Parlement européen a présenté une nouvelle proposition de résolution d’interdiction du cyanure, afin de le remplacer par un procédé alternatif. Cette proposition de résolution a été également rejetée par la Commission européenne, qui a répondu de la façon suivante en septembre 2017 :

« Concernant le paragraphe 21 appelant à une interdiction de l’utilisation des technologies minières à base de cyanure dans l’Union européenne, la Commission européenne souhaiterait souligner que l’utilisation du cyanure est actuellement soumise à des conditions strictes en vertu de la directive sur les déchets de l’industrie extractive 2006/21/EC (Article 13[6]). La Commission européenne reste convaincue que la bonne mise en œuvre de la directive sur les déchets de l’industrie extractive limite les risques d’accident et minimise considérablement l’impact que pourrait avoir un accident sur l’environnement et la santé publique. La Commission européenne considère qu’une interdiction généralisée de ces technologies à l’échelle de l’Union européenne pénaliserait l’industrie européenne de manière disproportionnée. Compte tenu des informations dont dispose la Commission européenne, il existe actuellement un manque de technologies alternatives disponibles à une échelle commerciale. La Commission européenne continuera cependant de surveiller le développement de telles alternatives. »

Les conclusions de la Commission européenne sont appuyées par des rapports techniques publiés en avril 2010 et juillet 2017.

Plan de traitement des minerais à Montagne d’Or

Le plan de traitement du minerai de la future mine de Montagne d’Or prévoit une concentration par gravité, suivie d’une cyanuration des résidus de gravité et d’une lixiviation par cyanuration du concentré obtenu par gravité. L’installation est conçue selon un procédé métallurgique performant pour une récupération optimale de 94 % en utilisant des techniques d’exploitation ayant fait leurs preuves dans l’industrie.

Le circuit de destruction du cyanure utilisé pour la détoxication des résidus de lixiviation par cyanure est réalisé selon un procédé utilisant un mélange de dioxyde de soufre (SO2) et d’air conformément aux recommandations des normes industrielles. Il a été démontré que le cyanure des résidus de lixiviation pouvait facilement être détoxifié jusqu’à une valeur inférieure à10 ppm (partie par million) afin de garantir la conformité des résidus aux normes environnementales des directives européennes. Les résidus seront pompés vers les installations de stockage des résidus miniers et le liquide demeurant après décantation du remblai de résidus sera renvoyé à l’usine de traitement du minerai en tant qu’eau d’appoint. Les résidus totalement immergés maintiendront un pH pratiquement neutre et des concentrations de métaux et de cyanure inférieures aux limites réglementaires.

Pour la gestion du cyanure, la conception de la mine est adaptée au déchargement, au stockage, à la manutention, au confinement et à la détoxication des réactifs entrant dans les flux de traitement contenant du cyanure. La zone de manutention du cyanure a été placée loin des bureaux et des ateliers et les emballages seront éliminés par incinération. Cette approche est conforme aux exigences du Code international de gestion du cyanure, ainsi qu’aux exigences réglementaires relatives aux matières dangereuses.

* Références :

À PROPOS DE COLUMBUS GOLD

Columbus est le chef de file de l’exploration et du développement de gisements aurifères en Guyane française et détient des participations majoritaires dans le gisement aurifère de classe mondiale Montagne d’Or. Une étude de faisabilité du projet Montagne d’Or a été déposée en mai 2017 et le processus de délivrance de permis est en cours. Columbus réalise également des bénéfices sur le projet d’exploration de gisements aurifères à Maripa où des forages réalisés dans le passé ont donné d’excellents résultats près de la surface, notamment 36 mètres d’or à 4,3 g/t.

AU NOM DU CONSEIL D’ADMINISTRATION,

Robert F. Giustra
Président du Conseil d’administration

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Relations avec les investisseurs
604 634-0970 ou
1 888 818-1364
info@columbusgold.com

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